Reykjanes | Éruption Sundhnúkagígaröðin | Juillet 2025

Sundhnúkagígaröðin | Historique de l’éruption du 16 juillet 2025

Étant tous deux passionnés de volcanisme, nous suivons avec très grand intérêt l’actualité sismique et volcanique de l’Islande. Si nous mettons à jour quasiment en direct notre page dédiée au volcanisme, nous estimons que les informations collectées au fil des événements sismiques et/ou volcaniques sont précieuses, notamment pour qui, comme nous, aiment comprendre comment “vit” l’Islande. Cet article est dédié à la présentation antéchronologique de l’éruption du 16 juillet 2025 survenue à Sundhnúkagígaröðin, au même endroit que les éruptions précédentes.

Vous trouverez les liens vers les sites utiles et les webcams sur cette page.

En bref

• L’éruption débute le 16 juillet à 3:50 et se situe au même niveau que les éruptions précédentes.
• La fissure éruptive s’ouvre sur 700-1000 puis 2000 mètres.
• Cette éruption se caractérise surtout par sa forte pollution par les gaz avec des nuages qui atteignent toute l’Islande et qui se propagnent même vers le Royaume-Uni, notamment à cause de la quasi absence de vent sur site.
• L’éruption durera 21 jours en tout avant d’être déclarée terminée après un survol de drones par les autorités.

Mise à jour : 24 juillet 2025

*Éruption en cours*

• L’éruption du Sundhnúkagígar se poursuit. L’activité volcanique a ralenti depuis hier matin. Un cratère est toujours en éruption et la lave s’épand vers l’est et le sud-est, dans la plaine à moins d’un kilomètre du cratère. Selon les dernières mesures d’Efla, effectuées hier 23 juillet, le volume total de nouvelle lave dans la région de Sundhnúkur est désormais estimé à 26,8 millions de mètres cubes, couvrant environ 3,3 kilomètres carrés. De nouvelles données montrent que le volume de lave a augmenté de 5,1 millions de mètres cubes en cinq jours, du 18 au 23 juillet. Cela équivaut à un débit de lave moyen d’environ 12 mètres cubes par seconde. L’activité volcanique s’est calmée entre 6h et 7h ce matin, en ligne avec l’activité du cratère, et est restée relativement faible depuis. Aucune déformation n’a encore été mesurée à Svartsengi.
• Les mesures de dioxyde de soufre (SO₂) ce matin montrent des émissions comprises entre 25 et 44 kilogrammes par seconde, ce qui représente une diminution significative par rapport à la veille. Aujourd’hui, le vent souffle du sud-est et transporte la pollution gazeuse (SO₂) vers le nord-ouest sur Njarðvík et Keflavík. Le vent tourne ensuite vers le sud pendant la journée et la pollution pourrait alors être transportée sur Vogar, la capitale, Akranes et Borgarnes. Le dioxyde de soufre (SO₄) a été mesuré dans de nombreuses régions ce matin, notamment à Ísafjörður et Strandir. Avec l’augmentation des vents du sud-est, le dioxyde de soufre devrait diminuer dans de nombreuses régions au cours de la journée, mais des vents légers sont prévus pour vendredi et les gaz pourraient donc de nouveau s’accumuler.
• Les scientifiques indiquent qu’il est impératif de se renseigner sur la qualité de l’air dans les prochains jours. Il est important de consulter les prévisions de distribution de gaz et les mesures sur www.loftgaedi.is, et de surveiller votre santé et bien-être. Retrouvez les pévisions de la distribution de gaz suite à l’éruption sur le site de l’Office météorologique islandais : https://vedur.is/eldfjoll/eldgos-a-reykjanesi/gasmengun/
• La carte d’évaluation des risques a été mise à jour et est valable jusqu’au 25 juillet.
• Accès au site :
  • Compte-tenu de ces informations et des risques encourus, les autorités recommandent de ne PAS  se rendre sur le site. Toutefois, le site a été ouvert au public.
  • À noter que le chemin part du parking P1 à Fagradalsfjall et prend environ 60 minutes en moyenne pour accéder au point de vue. Il vous faudra suivre le chemin (B) qui amène les visiteurs aux sites d’observation du nouveau site de l’éruption. Notez que la randonnée fait 4,7 à 6,1 km aller simple – cette randonnée est à vos risques et périls, ne vous mettez pas en danger et vérifiez la qualité de l’air avant de vous y rendre. Vous trouverez sous ce lien la carte intéractive vous permettant de localiser le chemin.

La carte montre comment les contours de la nouvelle coulée de lave ont changé entre le 18 et le 23 juillet. Les contours sont basés sur l’imagerie satellite ICEYE et les mesures de drones. La majeure partie de la lave a coulé vers le sud-est en direction de Fagradalsfjall, puis a lentement rempli les dépressions le long de la base de la montagne, au nord et au sud. Source : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 22 juillet 2025

*Éruption en cours*

• L’éruption du Sundhnúkagígar se poursuit. Un seul des deux cratères est toujours actif, le cratère nord a cessé d’entrer en éruption vers 22 heures hier. La lave continue de s’épaissir et de couler vers l’Est vers Fagradalsfjall et ce, très lentement. L’activité éruptive a diminué lentement avec des fluctuations occasionnelles liées à la formation des contreforts du cratère. L’activité sismique reste faible au-dessus de la chambre magmatique. Les dernières mesures GPS et InSAR montrent qu’il n’y a actuellement aucune inflation ou affaissement des terres sous Svartsengi, ce qui indique que le magma qui remonte maintenant à la surface provient de plus en plus profond que de la zone d’accumulation de magma sous Svartsengi.
• La pollution causée par l’éruption se propage aujourd’hui vers l’Est, et ce soir dans une grande partie du Sud de l’Islande et de l’Est de l’Islande. Demain, on s’attend à ce que la pollution se propage largement à travers le pays (vous pouvez consulter la carte prévisionnelle sous ce lien). La pollution issue de l’éruption pourrait par ailleurs se propager vers les îles britanniques dans les prochains jours.
• Les scientifiques indiquent qu’il est impératif de se renseigner sur la qualité de l’air dans les prochains jours. Il est important de consulter les prévisions de distribution de gaz et les mesures sur www.loftgaedi.is, et de surveiller votre santé et bien-être. Retrouvez les pévisions de la distribution de gaz suite à l’éruption sur le site de l’Office météorologique islandais : https://vedur.is/eldfjoll/eldgos-a-reykjanesi/gasmengun/
• Les personnes souffrant de problèmes respiratoires, comme les enfants et les personnes âgées, doivent éviter toute exposition prolongée à l’extérieur et réduire leurs activités en période de forte pollution. Les personnes en bonne santé peuvent également ressentir un inconfort. Il est recommandé de fermer les fenêtres et de réduire la ventilation intérieure lorsque cela est nécessaire, et d’aérer lorsque les niveaux de pollution diminuent. La brume volcanique (smog) est répandue dans tout le pays, en particulier dans le nord et l’ouest et bien entendu dans la capitale.
• La carte d’évaluation des risques a été mise à jour et est valable jusqu’au 25 juillet.
• Accès au site :
  • Compte-tenu de ces informations et des risques encourus, les autorités recommandent de ne PAS  se rendre sur le site. Toutefois, le site a été ouvert au public.
  • À noter que le chemin part du parking P1 à Fagradalsfjall et prend environ 60 minutes en moyenne pour accéder au point de vue. Il vous faudra suivre le chemin (B) qui amène les visiteurs aux sites d’observation du nouveau site de l’éruption. Notez que la randonnée fait 4,7 à 6,1 km aller simple – cette randonnée est à vos risques et périls, ne vous mettez pas en danger et vérifiez la qualité de l’air avant de vous y rendre. Vous trouverez sous ce lien la carte intéractive vous permettant de localiser le chemin.

La carte montre l’évolution de l’expansion de la lave depuis le 16 juillet jusqu’au 20 juillet (ces contours sont basés sur des images satellite ICEYE). La majeure partie de la lave libérée lors de cette éruption s’est écoulée vers le sud-est, en direction de Fagradalsfjall. La lave a ensuite lentement comblé les dépressions et les vallées le long des contreforts de Fagradalsfjall, au nord et au sud. Les cartes montrent également les fissures qui se sont ouvertes pendant l’éruption. L’activité est désormais limitée à deux évents, également indiqués sur la carte. Source : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 21 juillet 2025

*Éruption en cours*

• L’éruption du Sundhnúkagígar se poursuit. Deux cratères sont désormais actifs. La lave coule vers l’Est et vers Fagradalsfjall. La carte de la localisation de la fissure et de l’étendue de la coulée et du champ de lave a été publiée par Veðurstofa (voir ci-après).
• La pollution par les gaz sur le site et dans certaines régions est importante et les scientifiques indiquent qu’il est impératif de se renseigner sur la qualité de l’air dans les prochains jours. Des niveaux élevés de pollution gazeuse (SO₂) due à l’éruption ont été mesurés dans la région de la capitale et à Akranes depuis ce matin. La pollution semble avoir diminué, mais elle se présente toujours sous la forme d’une brume bleue (smog) au-dessus de la ville. L’éruption a provoqué une forte pollution atmosphérique ces derniers jours, due à la fois à la pollution gazeuse (SO₂) et au smog, qui se forme lorsque le dioxyde de soufre (SO₂) réagit avec l’humidité et l’oxygène de l’atmosphère pour former de fines particules de sulfate et d’acide sulfurique. Il peut parcourir de longues distances et persister longtemps au-dessus des habitations. Il est important de consulter les prévisions de distribution de gaz et les mesures sur www.loftgaedi.is, et de surveiller votre santé et bien-être.
• Retrouvez les pévisions de la distribution de gaz suite à l’éruption sur le site de l’Office météorologique islandais : https://vedur.is/eldfjoll/eldgos-a-reykjanesi/gasmengun/
• Les personnes souffrant de problèmes respiratoires, comme les enfants et les personnes âgées, doivent éviter toute exposition prolongée à l’extérieur et réduire leurs activités en période de forte pollution. Les personnes en bonne santé peuvent également ressentir un inconfort. Il est recommandé de fermer les fenêtres et de réduire la ventilation intérieure lorsque cela est nécessaire, et d’aérer lorsque les niveaux de pollution diminuent. La brume volcanique (smog) est répandue dans tout le pays, en particulier dans le nord et l’ouest et bien entendu dans la capitale.
• La carte d’évaluation des risques a été mise à jour et est valable jusqu’au 22 juillet.
• Compte-tenu de ces informations et des risques encourus, les autorités recommandent de ne PAS  se rendre sur le site. Toutefois, le site a été ouvert au public hier vers 11 heures. À noter que le chemin part du parking P1 à Fagradalsfjall et prend environ 60 minutes en moyenne pour accéder au point de vue | Le nouveau chemin (B) amène les visiteurs aux sites d’observation du nouveau site de l’éruption. Notez que la randonnée fait 4,7 à 6,1 km aller simple – cette randonnée est à vos risques et périls, ne vous mettez pas en danger et vérifiez la qualité de l’air avant de vous y rendre. Lien vers la carte intéractive.

La carte montre l’évolution de l’expansion de la lave depuis le 16 juillet jusqu’à hier midi 20 juillet (ces contours sont basés sur des images satellite ICEYE). La majeure partie de la lave libérée lors de cette éruption s’est écoulée vers le sud-est, en direction de Fagradalsfjall. La lave a ensuite lentement comblé les dépressions et les vallées le long des contreforts de Fagradalsfjall, au nord et au sud. Les cartes montrent également les fissures qui se sont ouvertes pendant l’éruption. L’activité est désormais limitée à deux évents, également indiqués sur la carte. Source : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 20 juillet 2025

*Éruption en cours*

• L’éruption du Sundhnúkagígar se poursuit, mais son activité a diminué au cours des dernières 24 heures. L’activité principale se situe désormais au centre de la fissure et la chambre magmatique n’a enregistré que peu ou pas de sismicité.
• La pollution par les gaz sur le site est importante et les scientifiques expliquent qu’ils ont deux préoccupations principales :
  • La pollution gazeuse due au dioxyde de soufre (SO₂) transporté par le magma. L’impact le plus important se situe à proximité des cratères.
  • La brume volcanique (également appelée brume bleue) se forme lorsque le SO₂ réagit avec l’humidité et l’oxygène de l’atmosphère sous l’influence du soleil et se transforme en fines particules de sulfate (SO₄). Les effets de la brume bleue peuvent être importants et éloignés de la zone de l’éruption et peuvent également être persistants.
• Les personnes souffrant de problèmes respiratoires, comme les enfants et les personnes âgées, doivent éviter toute exposition prolongée à l’extérieur et réduire leurs activités en période de forte pollution. Les personnes en bonne santé peuvent également ressentir un inconfort. Il est recommandé de fermer les fenêtres et de réduire la ventilation intérieure lorsque cela est nécessaire, et d’aérer lorsque les niveaux de pollution diminuent. La brume volcanique est répandue dans tout le pays, en particulier dans le nord et l’ouest. Une carte a été mise en ligne pour montrer la distance parcourue par la pollution samedi.
• La carte d’évaluation des risques a été mise à jour et est valable jusqu’au 22 juillet.
• Compte-tenu de ces informations et des risques encourus, les autorités recommandent de ne PAS  se rendre sur le site.
• À noter par ailleurs que depuis novembre 2023 puis le 1er avril dernier et la formation de l’intrusion magmatique de 20 kilomètres vers Keilir, le site est constellé de fissures et est donc instable. Il n’est donc d’autant plus pas recommandé de randonner vers les site. Il est possible d’observer l’éruption à distance sur les parkings aménagés – et d’utiliser son drone pour voir de plus près la fissure éruptive et la lave. Vérifiez toujours la carte de qualité de l’air.

Mise à jour : 16 juillet 2025

*Éruption en cours*

• Vers 1h20 ce matin, un intense essaim de tremblements de terre a débuté dans la série de cratères Sundhnúk entre Stóra-Skógfell et Sýlingarfell, et les données indiquaient qu’une intrusion de magma avait commencé et qu’il est probable qu’une éruption pourrait suivre.
• Après une activité sismique intense, une nouvelle éruption a débuté à 3h55 heure locale. D’après les mesures GPS et les signaux de déformation, il est probable qu’il s’agisse d’une éruption relativement peu importante. Dans ce contexte, il convient également de mentionner qu’avant le début de l’éruption, la quantité de magma accumulée sous le Svartsengi représentait environ les 2/3 de la quantité qui était nécessaire pour provoquer la dernière éruption du 1er avril.
• La fissure mesurait environ 700-1000 mètres puis mesure désormais 2 kilomètres. Ci-dessous une carte montrant l’emplacement approximatif de la fissure volcanique qui s’est ouverte à 3 h 54. La fissure de l’éruption s’étendait légèrement vers le nord au début mais est restée stable au cours de la dernière heure.
• La pollution par les gaz se propage depuis les sites d’éruption au nord-ouest vers Vogar et Reykjanesbraut. La carte de pollution est disponible sur le site de Veðurstofa. Cette pollution est très visible sur les webcams.
• Compte tenu de l’emplacement de la fissure et de la taille de l’éruption, la coulée de lave provenant de la fissure ne constituera probablement pas une menace pour Grindavík. Une surveillance étroite est en cours pour déterminer si la lave pourrait potentiellement s’écouler vers la route qui relie Grindavík à Reykjanesbraut , au nord de Stóra-Skógfell.
• À noter que le blue lagoon et Grindavík ont été évacués,
• La carte d’évaluation des risques a été mise à jour. Ne vous rendez PAS sur le site.

Pour rappel, les précisions pour lire la carte sont les suivantes :

• • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

Localisation de la fissure éruptive. Source : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 1er juillet 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’Office météorologique islandais continue de surveiller le secteur de Svartsengi, il indique que l’inflation (et donc l’accumulation de magma) continue au même rythme ces dernières semaines. En supposant que le taux d’inflation mesuré ces dernières semaines reste inchangé, les scientifiques estiment que la probabilité d’une nouvelle intrusion de magma ou d’une nouvelle éruption augmentera à l’approche de l’automne.
• Une nouvelle édition de la carte d’évaluation des risques a été mise à jour ce jour et est valable jusqu’au 15 juillet. Elle prend désormais en compte l’ensemble de la péninsule de Reykjanes.
• Pour rappel, les précisions pour lire la carte sont les suivantes :
  • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

Mise à jour : 18 juin 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’Office météorologique islandais continue de surveiller le secteur de Svartsengi, il indique que l’inflation continue mais a ralenti. En supposant que le taux d’inflation mesuré ces dernières semaines reste inchangé, les scientifiques estiment que la probabilité d’une nouvelle intrusion de magma ou d’une nouvelle éruption augmentera à l’approche de l’automne.
• L’activité sismique est constante ces dernières semaines avec une dizaine de petits tremblements de terre par jour. Ces derniers jours, entre 10 et 20 petits tremblements de terre ont été enregistrés chaque jour dans la zone située au Nord de Grindavík.
• Seulement un peu plus de la moitié du magma qui se trouvait dans la chambre magmatique avant l’éruption du 1er avril s’est réaccumulée. Il est indiqué par les scientifiques qu’il faudrait qu’une quantité de magma similaire à la dernière accumulation (avant le 1er avril ndlr) pour déclencher une nouvelle éruption. À noter que les scientifiques estiment que, bien que l’éruption ait été de loin la plus petite éruption à ce jour sur la chaîne de cratères de Sundhnjúk, la séquence d’événements a été plus longue et a conduit à la formation d’une intrusion de magma qui s’est déplacée vers le nord pour atteindre Keilir. Cette intrusion est considérée, à ce jour, comme le deuxième plus grand événement de la chaîne de cratères de Sundhnjúk après l’événement du 10 novembre 2023.
• Une nouvelle édition de la carte d’évaluation des risques a été mise à jour ce jour et est valable jusqu’au 15 juillet. Elle prend désormais en compte l’ensemble de la péninsule de Reykjanes.
• Pour rappel, les précisions pour lire la carte sont les suivantes :
  • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

La figure ci-dessus montre l’évolution du volume estimé de magma à Svartsengi. Chaque couleur représente une période entre les intrusions/éruptions de magma. L’accumulation de magma est assez constante de semaine en semaine, mais si vous regardez une période plus longue, vous pouvez voir que l’afflux ralentit progressivement – période entre octobre 2023 et juin 2025. Crédit : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 3 juin 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’Office météorologique islandais continue de surveiller le secteur de Svartsengi, il indique que l’inflation a considérablement diminué. En supposant que le taux d’inflation mesuré ces dernières semaines reste inchangé, les scientifiques estiment que la probabilité d’une nouvelle intrusion de magma ou d’une nouvelle éruption augmentera à l’approche de l’automne. Si le taux d’inflation évolue, alors la situation sera réévaluée. Les scientifiques de l’office météorologique islandais travaillent actuellement à l’examen des scénarios et, entre autres, déterminer si la même quantité de magma continuera de s’accumuler sous Svartsengi.
• L’activité sismique a également considérablement diminué. Ces derniers jours, entre 10 et 20 petits tremblements de terre ont été enregistrés chaque jour dans la zone autour de l’intrusion magmatique qui s’est formée le 1er avril dernier. Les tremblements de terre se répartissent principalement en deux groupes, l’un au Sud de l’intrusion magmatique près de Grindavík et l’autre dans la zone située entre Sundhnúkur et Stóra-Skógfell. Des tremblements de terre occasionnels sont également enregistrés à l’extrémité Nord de l’intrusion magmatique au Nord de Keilir.
• Une nouvelle édition de la carte d’évaluation des risques a été mise à jour ce jour et est valable jusqu’au 18 juin. Elle prend désormais en compte l’ensemble de la péninsule de Reykjanes. La carte est valable jusqu’au 18 juin, toutes les modifications restant inchangées.
• Pour rappel, les précisions pour lire la carte sont les suivantes :
  • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

Mise à jour : 6 mai 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’Office météorologique islandais continue de surveiller le secteur de Svartsengi, il indique que l’inflation a considérablement diminué. En supposant que le taux d’inflation mesuré ces dernières semaines reste inchangé, les scientifiques estiment que la probabilité d’une nouvelle intrusion de magma ou d’une nouvelle éruption augmentera à l’approche de l’automne. Si le taux d’inflation évolue, alors la situation sera réévaluée. Les scientifiques de l’office météorologique islandais travaillent actuellement à l’examen des scénarios et, entre autres, déterminer si la même quantité de magma continuera de s’accumuler sous Svartsengi.
• L’activité sismique a également considérablement diminué. Une moyenne de plusieurs dizaines de séismes a été mesurée par jour au cours des deux dernières semaines dans l’intrusion magmatique qui s’est formée le 1er avril dernier.
• Une nouvelle édition de la carte d’évaluation des risques a été mise à jour ce jour et est valable jusqu’au 20 mai. Elle prend désormais en compte l’ensemble de la péninsule de Reykjanes. La carte est valable jusqu’au 6 mai, toutes les modifications restant inchangées.
• Pour rappel, les précisions pour lire la carte sont les suivantes :
  • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

Mise à jour : 22 avril 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’Office météorologique islandais continue de surveiller le secteur de Svartsengi, il indique que l’inflation a considérablement diminué. Toutefois l’accumulation de magma se poursuit sous Svartsengi (même si l’inflation a ralenti, elle continue toujours ce qui signifie que le magma continue de s’accumuler), des intrusions magmatiques voire des éruptions volcaniques sont toujours à envisager à l’avenir dans la série de cratères Sundhnúk.
• Une faible activité sismique continue d’être mesurée dans l’intrusion magmatique formée le 1er avril, avec une moyenne d’une centaine de séismes par jour enregistrés la semaine dernière. La plupart des séismes sont de magnitude inférieure à 1, mais le plus important a été mesuré à 1,7 la semaine dernière. Une faible activité sismique a également été observée à Fagradalsfjall le week-end dernier. La météo étant clémente ces derniers jours, le réseau de mesure a détecté les plus faibles séismes qui, autrement, n’auraient pas été mesurés en raison du bruit météorologique.
• Une nouvelle édition de la carte d’évaluation des risques est entrée en vigueur le 15 avril et a été mise à jour ce jour (voir ci-dessous). Elle prend désormais en compte l’ensemble de la péninsule de Reykjanes. La carte est valable jusqu’au 6 mai, toutes les modifications restant inchangées.
• Pour rappel, les précisions pour lire la carte sont les suivantes :
  • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

Carte d’évaluation des risques publiée par l’Office météorologique islandais dans sa nouvelle version, incluant l’ensemble de la péninsule de Reykjanes. Source : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 15 avril 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’Office météorologique islandais continue de surveiller le secteur de Svartsengi et la vitesse d’accumulation de magma ainsi que d’évaluer les scénarios possibles sur la base des dernières données. Alors que l’accumulation de magma se poursuit sous Svartsengi (même si l’inflation a ralenti, elle continue toujours ce qui signifie que le magma continue de s’accumuler), des intrusions magmatiques voire des éruptions volcaniques sont toujours à envisager à l’avenir dans la série de cratères Sundhnúk.
• L’activité sismique dans l’intrusion magmatique qui s’est formée le 1er avril diminue.  La grande majorité des tremblements de terre ont une magnitude inférieure à M2 et se produisent à des profondeurs de 2 à 6 km.
• Une nouvelle édition de la carte d’évaluation des risques entre en vigueur aujourd’hui 15 avril (voir ci-dessous). Elle prend désormais en compte l’ensemble de la péninsule de Reykjanes. La carte est valable jusqu’au 22 avril, toutes les modifications restant inchangées. La nouvelle version remplace la carte d’évaluation des risques précédente qui a été utilisée et publiée depuis novembre 2023 et qui montrait des évaluations des risques de sept zones bien définies à proximité immédiate de la série de cratères de Sundhnúk. Les récents développements sur la péninsule de Reykjanes, où une intrusion magmatique s’est formée sur 20 kilomètres atteignant la partie nord-est du système volcanique de Svartsengi le 1er avril 2025, et où une éruption s’est produite à l’ouest de la partie la plus septentrionale de Fagradalsfjall en août 2024, soulignaient la nécessité d’une évaluation des risques sur une zone plus vaste.
• Les précisions sur ces zones sont les suivantes :
  • 1. Niveau d’alerte volcanique – il reflète l’état actuel d’un volcan et est composé d’un système à quatre niveaux, de 0 (vert) à 3 (rouge). Le niveau d’alerte indique l’état du volcan et régit la manière dont le risque est évalué.
  • 2. Risques cartographiés – l’évaluation est basée sur une combinaison de sept facteurs de risque qui existent ou peuvent survenir : 1) activité sismique, 2) glissements de terrain, 3) mouvements de fissures, 4) évents, 5) coulées de lave, 6) coulées pyroclastiques et 7) pollution par les gaz. Les zones colorées sur la carte indiquent le niveau de risque cumulé de ces sept facteurs. La forme et la taille des zones peuvent changer en fonction du danger évalué à un moment donné.
  • 3. Zones d’observation sélectionnées (avec les lettres) – une fois les différents risques évalués géographiquement, un niveau de risque moyen dans les zones d’observation sélectionnées est calculé. Les dangers qui contribuent au niveau de danger final des zones d’observation sont répertoriés séparément pour chaque zone. Les dangers évalués comme « élevés » ou « très élevés » sont en gras. La taille et la forme de ces zones  ne changent pas, bien que l’évaluation des risques à l’intérieur de celles-ci change.

Carte d’évaluation des risques publiée par l’Office météorologique islandais dans sa nouvelle version, incluant l’ensemble de la péninsule de Reykjanes. Source : Veðurstofa Íslands.

Mise à jour : 8 avril 2025

*Aucune éruption en cours*

• L’inflation a repris à Svartsengi, comme l’indiquent les mesures GPS. Les données récemment collectées montrent que l’afflux de magma sous Svartsengi se poursuit et que, par conséquent, la séquence d’événements dans la série de cratères de Sundhnúk n’est pas terminée. Si l’accumulation de magma se poursuit sous Svartsengi, de nouvelles intrusion de magma, voire des éruptions volcaniques, sont possibles. L’Office météorologique islandais continue de surveiller la zone et d’évaluer les scénarios possibles sur la base des données les plus récentes.
• L’inflation se produit désormais à un rythme plus rapide qu’après la dernière éruption. Cela pourrait s’expliquer par l’important volume de magma libéré lors de l’intrusion magmatique du 1er avril [qui s’est déplacé vers le dyke].
• Environ 30 millions de mètres cubes de magma se sont échappés de la chambre magmatique le 1er avril, ce qui en fait la plus importante intrusion magmatique depuis le 10 novembre 2023. L’activité microsismique continue d’être mesurée dans la partie nord de l’intrusion magmatique. La déformation autour de la partie nord de l’intrusion magmatique a diminué, mais elle est toujours mesurée par les stations GPS et sur des images satellite.
• La carte d’évaluation des risques a été mise à jour et est valable jusqu’au 15 avril.

La carte montre l’emplacement de tous les tremblements de terre survenus sur la péninsule de Reykjanes au cours des dernières 24 heures. La carte montre également les premiers résultats de l’emplacement estimé de la chambre magmatique qui s’étend de Grindavík au sud jusqu’à la zone située à environ 3 km au nord-ouest de Keilir. Source : Veðurstofa Íslands.

Carte présentant la coulée de lave qui s’est formée au cours des 6 heures de l’éruption avait une superficie d’environ 0,23 km2 et une épaisseur moyenne d’environ 1,7 m. Source : Veðurstofa Íslands.

La carte montre la localisation de tous les séismes enregistrés sur la péninsule de Reykjanes au cours des dernières 24 heures. Les barres bleues indiquent le nombre de séismes par heure depuis le matin du 1er avril. On constate que le nombre de séismes reste important, mais leur magnitude a elle légèrement diminué au cours des dernières 24 heures. Source : Veðurstofa Íslands.

Interférogramme montrant la déformation de surface entre le 31 mars et le 2 avril. La ligne pointillée blanche indique l’emplacement approximatif de l’intrusion magmatique formée le 1er avril, et les lignes blanches indiquent les endroits où un mouvement de fissure de surface (> 1 cm) a été mesuré. La déformation la plus importante a été mesurée dans les zones où les lignes colorées sont les plus denses. Il s’agit de Svartsengi, où le terrain s’est affaissé d’environ 25 cm, puis de chaque côté de la partie nord de l’intrusion magmatique. En gris est représenté le contour des coulées de lave formées depuis le début des éruptions en décembre 2023, tandis qu’en orange est représentée la coulée de lave formée lors de l’éruption du 1er avril. Source : Veðurstofa Íslands.