L’Islande offre une végétation plutôt très rase et de fait assez limitée. En complément des reliefs relativement modérés qu’offre le pays, cela donne souvent l’impression que notre champ de vision est en Islande plus large qu’ailleurs. Un terrain tout trouvé pour procéder à la composition d’images au format panoramique, aussi voici les récompenses attribuées aux images soumises lors de l’édition 2023 du concours Epson International Pano Awards.
Gold award – Catégorie « Amateur – Nature / Landscape »
Hello Sunshine
Pour une première participation à ce concours, voir une de mes compositions être récompensée d’une médaille d’or et se hisser en 14ème position de la catégorie Amateur – nature / landscape du concours a été un moment très gratifiant. D’autant plus que cette image panoramique a été réalisée lors d’une des plus intéressantes veillées passées à contempler l’activité volcanique dans la vallée de Geldingadalir. Voir le soleil émerger timidement vers 4h du matin, dans les brumes mêlées de vapeurs toxiques, et dont les couleurs font écho à ce cratère ardant, restera un des plus magiques levers de soleil auquel j’ai pu assister.
Silver award – Catégorie « Amateur – Nature / Landscape »
Midnight Glow
Au fur et à mesure que l’éruption volcanique de Fagradalsfjall s’étire sur l’année 2021, nous quittons peu à peu les rigueurs de l’hiver islandais pour profiter de visites « nocturnes », à la lueur diffuse d’un soleil à peine couché sous l’horizon. Ces « nuits » font partie des moments les plus magiques de cette éruption, lorsque la pénombre s’installe et laisse apparaitre les moindres rougeoiments d’une lave qui trouve son chemin à perte de vue, remodelant sans cesse le paysage. Cette période en particulier verra de plus en plus fréquemment les flots de lave quitter la vallée initiale de Geldingadalir pour rejoindre la vallée voisine de Meradalir en contrebas.
Bronze award – Catégorie « Amateur – Nature / Landscape »
End Game
Pour en conclure avec les 6 mois qu’a duré cette première éruption de Fagradalsfjall en 2021, et malgré les quelques regrets de voir ce spectacle exceptionnel s’arrêter, il ne fallait surtout pas s’interdire de revenir sur site. Les champs de lave et cratères encore fumants, dont le lent refroidissement laissera apparaître des dépôts de souffre aux abords des fissures et interstices, offrent un spectacle certes moins explosif, mais tout aussi impressionnant.